Les débouchés du métier d'auxiliaire de puériculture

Le métier d'auxiliaire de puériculture est un métier d'avenir, avec une forte demande qui ne cesse de s'accroître

Profession du secteur de la petite enfance, le métier d’auxiliaire de puériculture est un métier d’avenir, avec une forte demande qui ne cesse de s’accroître. Il est accessible aux titulaires du diplôme d’auxiliaire de puériculture (DEAP) qui se prépare en 1 an. Après obtention du diplôme, les débouchés sont nombreux, avec possibilité de travailler au sein d’un service de maternité, un service pédiatrique, une crèche, une structure médico-sociale, dans un centre de PMI (protection maternelle infantile). Si vous souhaitez vous orienter vers ce métier, vous pourrez découvrir une profession passionnante aux multiples visages qui se renouvelle sans cesse, avec en plus des perspectives d’évolution.

Un diplôme, un panel de possibilités

Si les qualités requises d’un auxiliaire de puériculture sont l’écoute, la patience, le dynamisme, et les relations humaines, celui-ci peut exercer ses talents dans différents établissements. Travailler en crèche ou dans une halte-garderie peut paraître en effet bien éloigné d’un poste au sein d’une structure hospitalière, par exemple dans un service de néonatalogie. De même, le travail dans un centre de PMI tiendra plus du conseil et du soutien à la parentalité, avec en plus la tenue des dossiers. Le choix du poste dépend donc avant tout des attentes, du projet professionnel et des affinités de l’auxiliaire de puériculture en termes de public. Certains pourront préférer travailler avec des nourrissons, d’autres avec des enfants plus grands ou malades. Cette diversité de postes permet à l’auxiliaire de puériculture d’envisager une carrière flexible, avec possibilité de changer d’environnement de travail pour ne jamais se lasser de ses expériences professionnelles.

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Travailler en crèche ou dans une halte-garderie

Une fois le diplôme d’auxiliaire de puériculture en poche, il est possible d’accéder à un emploi dans une crèche privée ou municipale. Le secteur recrute chaque année de nombreux professionnels, avec une forte demande. L’auxiliaire de puériculture en crèche a par exemple pour mission l’accueil et l’accompagnement d’enfants en journée, dans des locaux adaptés aux normes de la petite enfance. Il est intégré au sein d’une équipe aux profils variés (psychologue, psychomotricien, référent santé). Selon ses attributions, il s’occupe de l’hygiène, du soin, de l’alimentation et des temps de sieste des jeunes enfants. Mais son rôle ne s’arrête pas là !

Favoriser l’éveil via le projet de crèche

Spécialiste de la petite enfance, l’auxiliaire de puériculture en crèche veille au bien-être de chaque enfant, en favorisant au quotidien son développement cognitif, psychomoteur et affectif. Pour cela, il contribue au développement du projet pédagogique de la crèche en organisant par exemple des ateliers artistiques ou sensoriels. Certaines crèches s’inspirent des méthodes Montessori, Pikler, Steiner Waldorf ou de la pédagogie active. D’autres proposeront un apprentissage précoce d’une langue étrangère, avec des professionnelles anglophones, ou une sensibilisation à l’environnement à travers des ateliers de recyclage . Dans tous les cas, l’auxiliaire de puériculture sera à même d’accompagner les familles dans leur rôle d’éducation mais aussi d’assurer la socialisation des jeunes enfants, pour mieux les préparer à l’école maternelle.

Crèche privée ou publique ?

Pour travailler au contact des jeunes enfants au sein d’une crèche, l’auxiliaire de puériculture a le choix d’intégrer un établissement privé ou municipal. Dans le premier cas, celui-ci aura un statut de salarié, avec un contrat de travail de droit privé. Il pourra prétendre à ce poste après avoir passé le DEAP et un entretien d’embauche dans la structure de son choix en fonction de ses attentes, du projet pédagogique mis en place dans la crèche, des valeurs que cette dernière véhicule, ou encore des opportunités de mobilité et autres avantages sociaux. Dans le cas d’une crèche publique, le parcours diffère puisque l’auxiliaire de puériculture devra au préalable passer un concours de catégorie B sur titre. Une fois reçu, il devient fonctionnaire et doit postuler aux postes vacants au sein de la collectivité locale. D’abord stagiaire pendant un an, il est ensuite titularisé à son poste. Travailler dans une crèche privée présente donc l’avantage de pouvoir choisir son lieu de travail.

Travailler dans un centre hospitalier

Assistant l’infirmière puéricultrice dans les soins d’enfants bien-portants ou malades, l’auxiliaire de puériculture peut aussi travailler dans un hôpital ou une clinique, après obtention du DEAP. Il peut être intégré au sein d’un service de maternité, pour prodiguer les soins aux nouveau-nés et accompagner les familles dans leur nouveau rôle de parents. Dans un service de pédiatrie, il accomplit les mêmes gestes que l’aide-soignant, en s’occupant d’un enfant malade et en l’aidant dans les tâches du quotidien, sans omettre l’aspect relationnel inhérent au métier. L’auxiliaire de puériculture peut aussi travailler dans un service de néonatalogie et de réanimation, ou dans une structure médico-social. Contrairement à un poste en crèche, le travail d’auxiliaire de puériculture en hôpital a une vocation plus médicale qu’éducative, avec des horaires plus contraignants (travail de nuit, week-end et jours fériés). Côté recrutement, le DEAP est un prérequis obligatoire pour accéder à un poste sous contrat ou sous concours, même dans la fonction publique territoriale. Dans ce dernier cas, le professionnel gravit les échelons selon une grille indiciaire qui détermine son salaire.

Les évolutions de carrière de l’auxiliaire de puériculture

Métier riche qui considère l’enfant selon une approche globale, l’auxiliaire de puériculture peut prétendre à plusieurs évolutions de carrière pour valoriser son salaire (en moyenne entre 1500€ et 2000€ brut), notamment dans le cadre de la formation continue. Il/Elle peut également profiter d’une passerelle pour obtenir le diplôme d’État d’aide-soignant, après 6 mois de formation supplémentaire, grâce à des modules communs avec le DEAP. Après 3 années d’expérience il est possible de prétendre au concours d’entrée de l’IFSI et accéder aux 3 années d’études pour devenir infirmière. Il sera nécessaire de poursuivre une formation d’une année supplémentaire pour devenir infirmière puéricultrice. De même, la validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à l’auxiliaire de puériculture de devenir éducateur de jeunes enfants, avec un salaire brut supérieur à 2500€. En crèche, en halte-garderie, en PMI, dans un centre médico-social ou dans le milieu médical, le métier d’auxiliaire de puéricultrice présente de nombreux débouchés. En choisissant cette profession ouverte sur le soin de l’enfant et le soutien à la parentalité, vous pourrez choisir l’environnement de travail qui vous convient le mieux, avec possibilité de changer selon votre projet de vie ou vos attentes professionnelles. De plus, cette profession offre des perspectives d’évolution par la poursuite d’études et de concours qui permettent de devenir aide-soignant, infirmier ou éducateur de jeunes enfants.

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